Quand on vous montre une carte du monde, êtes-vous capable de situer tous les pays ? Comment vous sentiriez-vous si l’on vous demandait de montrer un pays sur la carte et que vous en étiez incapable ? Et si votre patron voulait vous y envoyer ?
Jeffrey travaille pour un grand fabricant de cartouches à jet d’encre, et est même à l’origine de certaines de leurs initiatives en matière d’expansion. Dans le cadre de l’un de ces projets, l’entreprise prévoyait d’implanter une nouvelle usine d’exploitation aurifère. Comme Jeffrey travaillait sur l’aspect minier, il semblait logique que ce soit lui qui supervise les phases initiales du projet de développement. Cela impliquait de passer trois mois sur place, dans la région de Kayes, au Mali, un pays que Jeffrey ne pouvait même pas situer sur une carte.
« Je ne suis pas un grand aventurier », confesse Jeffrey. « En matière de voyages, le truc le plus original que j’avais fait, c’était une fin de semaine aux chutes du Niagara. Il va sans dire que j’étais plutôt nerveux à l’idée de partir à l’autre bout du monde. »
Des voyages d’affaires de plus en plus fréquents
En 2018, on estimait que près de 1,5 million de Canadiens avaient voyagé hors du pays pour affaires, tandis que le Canada se classait parmi les 15 premiers pays en ce qui concerne les frais de déplacement liés aux voyages d’affaires.
Ces déplacements professionnels ne sont plus uniquement réservés aux grands dirigeants commerciaux. On demande de plus en plus aux employés de voyager pour le travail, et on estime que la plupart des voyageurs d’affaires feront entre 12 et 14 déplacements par an, dans leur pays ou à l’international. Pour les employeurs, cela peut entraîner des impératifs juridiques accrus, puisque le voyage d’affaires tombe dans le cadre de la législation sur l’obligation de diligence pour la santé et la sécurité au travail des employeurs (partie II du Code du travail canadien).
Avec des statistiques sur les voyages d’affaires en constante augmentation, employés et employeurs se retrouvent à chercher des façons d’organiser ces voyages pour que la sécurité et l’information soient de mise.
Trouver de l’aide
À l’approche de la date de son départ, Jeffrey est allé voir la responsable des RH, Carol, pour lui poser des questions sur la région dans laquelle il devait se rendre (état des routes, hôpitaux, etc.). « Il lui aurait suffi de chercher sur Google pour trouver la plupart des réponses », commente Carol. « Je pense qu’en réalité, en venant nous voir, il cherchait juste une certaine forme de soutien. »
Alors qu’elle cherchait des informations sur la couverture médicale de Jeffrey, Carol est tombée sur le service Travel Navigator, qui faisait partie des avantages offerts par l’entreprise à ses employés. Ce service qui est en fait une application pour téléphone intelligent, propose des informations claires et en temps réel sur la destination d’un employé, et permet également aux employeurs de rester en contact avec leurs employés pendant toute la durée du voyage. « Jeffrey a pu y trouver les réponses à ses questions », a déclaré Carol, « et nous avions le sentiment de le soutenir comme il se doit. »
Et dans le cas peu probable où…
Lors de sa deuxième journée au Mali, Jeffrey a reçu des nouvelles inquiétantes. Son chauffeur lui a appris qu’il y avait eu un enlèvement près du site où il se trouvait quelques jours auparavant. « Sekou, mon chauffeur, ne semblait pas s’en émouvoir », déclare Jeffrey. « Il n’arrêtait pas de me rassurer en affirmant que tout irait bien pour aller jusqu’à l’usine le lendemain, mais j’avais besoin d’en savoir plus. »
Jeffrey a vérifié les informations dans son application Travel Navigator, et découvert que les enlèvements, bien que préoccupants au Mali, étaient largement concentrés dans les régions du Nord. Il a également pu contacter Carol directement par l’intermédiaire de l’application pour la tenir informée de la situation.
Une aide à distance
Ces enlèvements n’avaient pas été relayés par la presse au Canada. Carol fut donc à la fois surprise et soulagée d’avoir des nouvelles de Jeffrey. « Nous étions heureux de le savoir en sécurité », commente Carol, « et cela nous a permis d’ajouter une partie concernant l’évaluation des risques et les mesures de protection de l’employeur nécessaires dans notre Politique sur la santé et la sécurité de l’employé. » Carol a pu s’organiser pour que Jeffrey soit mieux protégé lors de ses déplacements vers et depuis l’usine pour la première semaine. « Nous ne pensions pas qu’il pourrait se passer quelque chose », déclare-t-elle, « mais il était important pour nous que Jeffrey se sente aussi en sécurité que dans son bureau ici au Canada. »
Jeffrey n’a rencontré aucun problème lors de ses déplacements, et il a pu lancer le projet sans difficulté supplémentaire. Il s’est même découvert un petit côté aventurier. « Avant de partir, l’endroit le plus exotique où je m’étais rendu, c’était les chutes du Niagara », admet Jeffrey. « Aujourd’hui je peux parler de la beauté des chutes de Gouina, à plus de 7 000 km d’ici ! »
Pour en savoir plus, consultez le Navigateur voyage.
https://www.worldnomads.com/travel-safety/western-africa/mali/mali-terrorism-and-kidnap-risk (en anglais)
https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/daily-quotidien/181127/dq181127e-fra.pdf?st=X1_Qe91E
https://www.statista.com/statistics/225879/countries-ranked-by-total-business-travel-spending/ (en anglais)
https://www.nexonia.com/how-to-best-support-your-traveling-workers-2/ (en anglais)
http://www.dcsplus.net/blog/5-stats-about-the-current-state-of-corporate-travel (en anglais)
https://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/L-2/page-22.html
https://www.cchst.ca/oshanswers/hsprograms/travel_safety.html